Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Morbi eu nulla vehicula, sagittis tortor id, fermentum nunc. Donec gravida mi a condimentum rutrum. Praesent aliquet pellentesque nisi.

Perpétuelle, genèse d’une nouvelle cuvée

« Tu vois, quand il me reste un peu de vin au fond d’une cuve, je le mets toujours dans celle qui est au bout du caveau. Je trouve que ça fait un mélange intéressant. »

 

Mon grand-père m’a dit cela il y au moins quinze ans.

 

A l’époque, je venais simplement donner un coup de main pendant mes vacances.
Quelques années plus tard, à force de dégustations – entre amis ou collègues – je remarque que ce « mélange de fonds de cuve » est plus qu’intéressant.

Sans vraiment le savoir, je dispose en vérité d’un petit joyau, une cuve perpétuelle, une solera.

 

Méthode solera pour le Rhum (source : www.lacompagniedurhum.com)

Un concept aux racines ibériques

 

Commençons par un peu d’histoire du vin.

Le principe de la solera trouve ses origines un peu plus au Sud, dans les vignobles de Xérès, en Espagne et de Porto, au Portugal. Les vinificateurs y empilent des fûts en pyramides. Le vin le plus jeune est tout en haut et l’on tire en bouteilles le vin des tonneaux de la base, sans jamais les vider. Chaque fût est ensuite rempli avec du vin de la rangée juste au-dessus. Cela permet d’obtenir des assemblages complexes de nombreux millésimes avec toujours une infime part du tout premier vin.

Les vignerons philosophes diront alors que « le vin vieux éduque le jeune, le jeune nourrit le vieux ».
Jolie maxime n’est-ce pas ?

Aujourd’hui cette technique s’est étendue à de nombreux produits d’exception. On retrouve des solera dans les chais d’Armagnac, dans les distilleries de Rhum et de Whisky et donc, dans les caves de Champagne.

 

 

 

La cuve n°15, une oeuvre transgénérationnelle

 

Revenons à Montgueux.
Ici, pas de pyramides de fûts mais une cuve oubliée, où la lumière du caveau se fait la plus faible, où quelques toiles d’araignée résistent aux nettoyages pourtant assidus de la cave. Cette cuve n°15 est devenue au fil des ans, discrètement, involontairement, la solera du Champagne Guérinot.
Le premier vin qu’elle a abrité est issu de la vendange 1995. A ce moment, ce sont José, mon père et Jean, mon grand-père qui vinifiaient nos précieux chardonnays.

Depuis, jamais cette cuve n’a été vidée. Chaque hiver, une part était prélevée pour les tirages et remplacée par du vin de l’année.
On peut donc affirmer que quelques gouttes de 1995 sont encore présentes dans ce mélange. Depuis, ce sont près de 25 millésimes vinifiés par trois générations de Guérinot qui s’assemblent ici.

 

La solera s’invite sur votre table

 

C’est au printemps 2018 que nous décidons avec Jean, mon grand-père de réserver cette cuve pour un Champagne d’exception : Perpétuelle était née.
Après deux années de vieillissement, elle est prête. Zéro ajout de sucres au dégorgement, un Champagne Blanc de Blancs, extra-brut, reflet parfait de cette cuve transgénérationnelle. Une cuvée riche, crémeuse, des bulles discrètes, des arômes complexes, une dégustation soyeuse.
Laissez-vous embarquer pour ce voyage œnologique, empreinte de 25 ans et de trois générations à l’oeuvre dans les vignes et les caves du Champagne Guérinot.

 

Pour découvrir la fiche de dégustation : https://champagneguerinot.fr/wp-content/uploads/2020/05/fiche-perpetuelle.pdf