Maxime Guerinot, vigneron.
Maxime Guerinot, vigneron.
Né sous le soleil des coteaux de Provence, à 3 ans, je sillonnais le domaine viticole avec mon père sur mon mini-tracteur affirmant déjà que « plus tard, je serai vigneron comme papa ». Et me voilà, un quart de siècle plus tard, vigneron à Montgueux sur les terres de mon grand-père. Mais revenons à mon histoire, celle que je voulais vous conter…
Mes parents d’abord. Carmen, l’alsacienne passionnée d’œnologie et José, le champenois vigneron et fils de vigneron. Carmen et José, ça ne s’invente pas ! Réunis par le destin, séparés trop tôt.
J’avais 7 ans quand mon père a tragiquement disparu. Mon grand-père, Jean Guérinot, se retrouvait seul sur ses terres champenoises. Moi, je grandissais entre mon Alsace maternelle et ma Champagne paternelle, fourré dans les vignes à chaque vacances.
Mon envie ne changeait pas : reprendre l’exploitation familiale. Pour cela, il fallait me former : Bts Viti-Oeno, Licence Sciences de la Vigne. Comme mon père avant moi, j’ai multiplié les expériences pour enrichir mon bagage : le Luxembourg et ses coteaux sur la Moselle, la Provence et ses châteaux, les crus prestigieux de la côte de Nuits.
Le temps était venu de prolonger l’héritage familial. J’ai rejoint mon grand-père sur notre domaine de Montgueux. Il m’a laissé exprimer depuis 2010 ce qui me tenait à cœur : nouvelles technologies, démarches environnementales, souci de constante évolution.
Et je poursuis aujourd’hui cette histoire, celle que je me suis choisie, celle de mes pères, celle de mes vignes…